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1 novembre 2018: Quatre façons dont les OSBL peuvent améliorer leurs discussions sur le bénévolat d’entreprise

18 octobre 2018: Dialogue à Calgary entre des entreprises et des organismes sans but lucratif au sujet d’une collaboration possible

20 septembre 2018: Semaine nationale des entraîneurs 2018 et l’importance de former les bénévoles

30 juillet 2018: Événements organisés par les bénévoles 101

26 juin 2018: Un format plus allégé pour le Code canadien du bénévolat

29 mai 2018: La valorisation du bénévolat : point de vue d’un économiste

21 avril 2018: Le bénévolat : une façon d’agir, une façon de faire...une façon d’être

20 avril 2018: Coordination de la confiance, de la compétence, des liens et des collectivités

19 avril 2018: Bénévoles Canada célèbre la valeur des centres d’action bénévole, car ils renforcent la confiance, la compétence, les liens et la collectivité!

18 avril 2018: Poursuivre vos passions et trouver votre but

17 avril 2018: L’histoire de la Semaine de l’action bénévole

16 avril 2018: Les activités de bénévolat appuyé par l’employeur d’un seul jour profitent-elles aux partenaires communautaires?

15 avril 2018: Les valeurs et la valeur du bénévolat…. tant de choses à célébrer

10 avril 2018: Bonne Semaine de l'action bénévole - Paula Speevak (PDG et présidente)

15 mars 2018: Célébrons la valeur du bénévolat dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole de 2018

14 février 2018: Comment combattre le blues de l’hiver?  Faites du bénévolat!

 


1 novembre 2018

Quatre façons dont les OSBL peuvent améliorer leurs discussions sur le bénévolat d’entreprise

Forum corporatif-communautaire de Calgary – partie 2

Changer la conversation : deuxième blogue d’une série de trois inspirés d’une rencontre à Calgary entre des OSBL et des entreprises venus discuter du bénévolat d’entreprise. 

Écrit par Elizabeth Dove

Bénévoles Canada a tenu son rassemblement semestriel du Conseil de entreprises pour le bénévolat (CEB) à Calgary les 28 et 29 mai derniers.  Le Conseil a invité des organismes sans but lucratif (OSBL) à participer à un forum le premier jour afin que, ensemble, ils puissent discuter des meilleures options de collaboration en vue d’engager les employés intéressés à faire du bénévolat.  Nous partageons les faits saillants de ce dialogue dans le présent blogue en trois sections.banner

Pour les organismes communautaires, chaque entreprise représente un donateur potentiel.

Voilà la nature de leur relation depuis toujours.  Comme les organismes doivent fonctionner avec de modestes marges de profit et du financement à court terme, l’auteur Rahim Kanani (anglais seulement) nous rappelle que les OSBL « dépendent des dons de bienfaisance...  Ils ont rarement assez d’argent pour leurs programmes et encore moins pour leurs opérations.  Ainsi, leur succès, pour ne pas dire leur survie, dépend de la collecte de fonds. »

Par conséquent, qu’il s’agisse d’un employé affecté à la responsabilité sociale d’entreprise, ou, le plus souvent, d’un employé régulier qui organise un événement pour une équipe, si un représentant d’entreprise aborde un OSBL afin de solliciter une occasion de bénévolat, l’aspect lié au financement prend souvent le dessus pour cet OSBL.  Comme il a été discuté lors du forum corporatif-communautaire présenté à Calgary en mai par le Conseil des entreprises pour le bénévolat de Bénévoles Canada, les OSBL tentent de déterminer comment leur relation avec l’entreprise à l’origine d’une demande peut contribuer à faire avancer sa mission.  Cette évaluation inclut souvent l’incidence de l’activité bénévole sur la mission et comment la relation, si elle est entretenue, peut rapporter des sommes supérieures aux coûts de l’activité bénévole.

Dans cette optique de financement, une dynamique sous-jacente de déséquilibre du pouvoir risque de faire surface.  Dans un tel cas, les OSBL ont souvent l’impression qu’ils n’ont pas la liberté de façonner la nature de la relation selon ce qui est plus avantageux pour eux, par exemple en suggérant une activité bénévole différente de celle qui a été proposée par l’entreprise ou en refusant carrément une demande.

Toujours lors du forum corporatif-communautaire, il a été soulevé que les représentants des entreprises devraient suivre une formation sur les façons de se montrer plus sensibles à la dynamique du pouvoir, sur la manière de formuler leurs demande et sur la gestion de leur rôle dans l’activité bénévole.  Les OSBL devraient quant à eux développer leurs compétences comme suit afin de s’assurer que les activités bénévoles font avancer leur mission :

  1. Estimer leurs atouts et leurs occasions.  Une expérience de bénévolat est très précieuse pour une entreprise.  Il est largement reconnu qu’un engagement communautaire accroît le taux de recrutement, de rétention et d’engagement des employés (anglais seulement). Il contribue à renforcer l’esprit d’équipe.  Il améliore les compétences des employés (anglais seulement). Il peut rehausser la visibilité d’une marque.  Les occasions sont officiellement appuyées par la plupart des petites et moyennes entreprises, et intégrées à leurs stratégies communautaires ou de ressources humaines.  En général, les employés n’ont pas d’expérience, c’est-à-dire qu’ils ne savent pas comment soutenir une cause, et ils souhaitent le faire avec un partenaire communautaire.  Les OSBL doivent reconnaître qu’ils ont plus de pouvoir dans ce type de relation que dans une relation de financement.  Ils ont la capacité de concevoir des projets de bénévolat selon les besoins associés à leur mission, soit en négociant avec l’entreprise qui les a abordés, ou, à l’instar de nombreux organismes qui ont participé au forum, en cherchant proactivement à établir une relation avec l’entreprise selon les compétences des employés et l’alignement avec leur vision.
     
  2. Évaluer les besoins organisationnels qui peuvent être comblés par des groupes de bénévoles de différentes tailles selon la durée de la période d’engagement.  Plusieurs OSBL ayant participé au forum étaient d’avis que le fait de dresser une liste d’activités bénévoles de groupe potentielles les avait aidés à établir un alignement interne et à se préparer à recevoir les demandes des entreprises.  De telles listes sont souvent mises à jour à chaque saison.
     
  3. Établir un consensus interne sur la façon et le moment de collaborer avec des entreprises.  Des histoires de friction entre le personnel de gestion des bénévoles et les autres employés ont été partagées afin de souligner la façon de répondre à une nouvelle demande d’entreprise ou à une demande de bénévolat d’un donateur actuel.  Par exemple, les demandes qui ne contribuent pas à faire avancer la mission de l’organisme sont accommodées si elles ont le potentiel de mener à un don.  Étant donné le nombre toujours croissant de demandes de bénévolat formulées par les entreprises, les politiques et les approches des OSBL doivent être officialisées.
     
  4. Affirmer leur prérogative de refuser les offres d’aide des entreprises.  Qu’il s’agisse de soutien bénévole, financier ou autre, les valeurs et la mission de l’OSBL doivent servir à déterminer si une offre doit être refusée.  Idéalement, l’organisme doit expliquer au représentant de l’entreprise que son offre n’est pas alignée avec ses valeurs, sa mission, sa capacité actuelle ou autre, en prenant soin de préciser ce qui devrait changer (le cas échéant) pour créer cet alignement souhaité.

Lorsque le jumelage des bénévoles et des besoins est considéré une réussite tant par les OSBL que par les entreprises, les deux parties sont tenues de reconnaître et de rapprocher les coûts connexes.  Ce sujet sera abordé dans le troisième et dernier blogue de la série portant sur le forum corporatif-communautaire présenté à Calgary en mai qui sera publié le 22 novembre 2018.

 

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le 18 octobre 2018

Dialogue à Calgary entre des entreprises et des organismes sans but lucratif au sujet d’une collaboration possible

Forum corporatif-communautaire de Calgary – Partie 1

Changer la conversation : premier blogue d’une série de trois inspirés d’une rencontre à Calgary entre des OSBL et des entreprises venus discuter du bénévolat d’entreprise.

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Écrit par Eric Shirley

Bénévoles Canada a tenu son rassemblement semestriel du Conseil de entreprises pour le bénévolat (CEB) à Calgary les 28 et 29 mai derniers.  Le Conseil a invité des organismes sans but lucratif (OSBL) à participer à un forum le premier jour afin que, ensemble, ils puissent discuter des meilleures options de collaboration en vue d’engager les employés intéressés à faire du bénévolat.  Nous partageons les faits saillants de ce dialogue dans le présent blogue en trois sections.

Comme l’a souligné la conférencière principale Jocelyne Daw de JS Daw & Associates, le bénévolat d’entreprise est un concept relativement récent.  Il n’a réellement gagné en popularité qu’au cours des dix à quinze dernières années.  Au moment de discuter des avantages et des inconvénients du bénévolat appuyé par l’employeur, la conversation s’est orientée vers l’aspect le plus courant du bénévolat d’entreprise, c’est-à-dire les projets de bénévolat de groupe d’une seule journée à l’intention des employés.  Les représentants des entreprises se posaient la question suivante : « Les occasions de bénévolat d’un jour aident-elles réellement les organismes de bienfaisance? »  La réponse courte est que cela dépend de différents facteurs tels que l’organisme, la période de l’année, le nombre de bénévoles et le type d’activité.  Par exemple, en raison de l’important volume de dons qui entrent et sortent de la banque alimentaire de Calgary, cet organisme bénéficie réellement de l’aide apportée par un groupe même si celui-ci n’y travaille qu’une seule journée.  Toutefois, peindre une murale dans l’édifice principal d’un organisme – une tâche facilement accessible pour tout groupe souhaitant faire du bénévolat – risque de ne pas être aussi utile et constitue trop souvent l’option par défaut des OSBL qui n’osent pas refuser une offre d’aide.  Pour certains organismes, il est plus facile de gérer des engagements réguliers que des engagements ponctuels.  Ainsi, avant de communiquer avec un organisme de bienfaisance, les entreprises doivent se poser la question suivante : pourquoi souhaitons-nous faire du bénévolat?  Elles doivent ensuite demander aux OSBL ce qu’elles ont à offrir comme occasions de bénévolat et choisir celle qui aura la plus grande incidence positive plutôt que de tenter d’imposer un projet.

Au cours de la séance intitulée Beyond another coat of paint (ou « Bien plus qu’une couche de peinture »), les engagements de collaboration à plus long terme entre les entreprises et les OSBL ont fait l’objet de discussions.  La plupart des projets exigent la présence des employés bénévoles pendant plusieurs journées, la mise en pratique des compétences des employés, et la mise sur pied d’un processus de surveillance et d’évaluation entre l’OSBL et l’entreprise.  À titre d’exemple, le programme In the Lead cocréé par Cenovus Energy et la Calgary Youth Justice Society, qui en est maintenant à sa septième année d’existence, permet de jumeler des employés de Cenovus Energy avec des jeunes à titre d’entraîneurs bénévoles.  À la fin du programme, une cérémonie de remise de diplôme a lieu au cours de laquelle les jeunes reçoivent énormément d’encouragement.

Plus une occasion de bénévolat est longue, plus les contributions des employés peuvent être mesurées de façon à évaluer les résultats concrets et l’incidence positive de l’activité plutôt que des extrants tels que les données concernant le nombre d’heures de bénévolat ou la mesure nébuleuse du nombre de « personnes touchées ».  En s’assurant d’avoir une bonne planification, les OSBL et les entreprises peuvent déterminer des mesures et des indicateurs quantitatifs et qualitatifs qui prouvent l’incidence du bénévolat et fournissent des pistes pour accroître celle-ci.

Un thème soulevé tout au long de la journée était la question du refus.  Un organisme peut-il refuser la demande d’une entreprise?  Quelles seraient les conséquences potentielles (la plus courante étant une certaine préoccupation relative au refus d’un futur soutien financier)?  Dans la plupart des cas, mais pas tous, les demandes de bénévolat sont formulées par un employé qui a déjà fait du bénévolat ou qui a été affecté à l’organisation d’une occasion de bénévolat, et non par le personnel affecté à la responsabilité sociale de l’entreprise.  Plusieurs entreprises participantes ont confirmé qu’il n’existait aucun lien entre le refus ou l’acception d’une demande de bénévolat et les dons accordés, sauf en ce qui a trait aux fonds qui couvrent les coûts associés au projet de bénévolat.

Parmi les raisons qui pourraient inciter un OSBL à refuser une offre de bénévolat de groupe d’une entreprise, celle qui a été citée le plus souvent était l’échéancier.  Comme il faut du temps pour planifier un projet, le mettre sur pied et accueillir des bénévoles, le fait de communiquer avec un OSBL seulement quelques semaines avant le début d’un projet peut lui occasionner beaucoup de stress.

Dans le secteur relativement nouveau du bénévolat d’entreprise, tant les OBSL que les entreprises profitent du partage d’information et apprennent les uns des autres.  Amorcez toute discussion avec franchise (par ex., précisez s’il s’agit d’une activité de renforcement de l’esprit d’équipe et soyez honnête envers vos capacités en tant qu’OSBL) et cherchez à comprendre les avantages du projet pour l’organisme.  Les entreprises doivent aborder les organismes très tôt au sujet de tout projet (au moins six semaines à l’avance) afin d’éviter de précipiter celui-ci et de permettre la tenue d’une discussion franche.  De plus, comme plusieurs demandes de bénévolat se rapportent à l’ensemble des employés d’une entreprise, celle-ci doit établir des lignes directrices et même offrir une formation afin que ces derniers puissent discuter avec les OSBL de manière sensible et réaliste.

Le prochain blogue porte sur les différentes façons de changer le dialogue entre les entreprises et les OSBL, sujet abordé par les participants au forum.

 

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le 20 septembre 2018

Semaine nationale des entraîneurs 2018 et l’importance de former les bénévoles

La Semaine nationale des entraîneurs vise à célébrer les efforts des 5,3 millions de bénévoles du secteur canadien des sports et loisirs, notamment les entraîneurs, les arbitres, les administrateurs et les aides.  Nous vous encourageons à dire #MerciCoach et à témoigner de votre reconnaissance envers votre entraîneur Semaine Nationale des Entraîneurs #MerciCoach Du 22 au 30 Sept. 2018pendant la Semaine nationale des entraîneurs qui se déroulera du 22 au 30 septembre.

Une formation est essentielle non seulement pour les entraîneurs mais également pour les bénévoles.  Elle permet à ces derniers d’acquérir les connaissances dont ils ont besoin pour réussir.  En fait, l’orientation et la formation des bénévoles est l’une des dix norme décrites dans le Code canadien du bénévolat (CCB)!

Toutefois, trouver la meilleure façon d’offrir de séances d’orientation et de formation aux nouveaux bénévoles peut s’avérer difficile.  Voici quelques suggestions :

  • Planifiez votre processus d’orientation et de formation à l’avance.
  • Assurez-vous que vos bénévoles se sentent à l’aise dans leur milieu de travail et leur rôle.
  • Tentez d’inspirer et d’habiliter vos bénévoles.
  • Établissez des liens concrets entre le travail de vos bénévoles et votre mission.
  • Employez des méthodes de formation motivantes et stimulantes.
  • Prévoyez de reconnaître les efforts de vos bénévoles.

La reconnaissance des bénévoles leur permet de sentir qu’ils sont les bienvenus.  À cet effet, nous vous suggérons de lire le document Reconnaissance du bénévolat en 2017 afin de vous renseigner sur les différentes façons de souligner les efforts de vos bénévoles à tous les stades.  Pour obtenir de l’aide en vue de la planification de l’accueil et de la formation de vos bénévoles, veuillez consulter la liste de vérification pour les nouveaux bénévoles(anglais seulment) préparée par l’organisme Wild Apricot.  Vous pouvez également consulter la ressource de Bénévoles Canada intitulée Mise en pratique du Code canadien du bénévolat.

L’Association canadienne des entraîneurs reconnaît l’importance de former les bénévoles.  Elle a donc créé un outil dans le but d’aider les nouveaux entraîneurs et les entraîneurs potentiels à se renseigner davantage.  Allez entraîner! est une ressource en ligne qui comprend un tutoriel vidéo, des activités d’apprentissage interactif et des documents téléchargeables.  Dans notre monde de plus en plus exigeant, les organismes ont avantage à accorder un peu de souplesse aux bénévoles.  Comme l’entraînement exige beaucoup de temps, cet outil aide les gens occupés à prendre connaissance de ce que représente le fait de devenir entraîneur (aucune expérience requise).

Allez entraîner! propose diverses astuces pour adéquatement préparer, planifier, mettre en branle et conclure des pratiques amusantes et efficaces.  Grâce à des ressources téléchargeables telles qu’un plan de pratique, une liste de vérification de la sécurité, un plan d’action d’urgence et bien plus encore, cet outil fournit aux entraîneurs les ressources nécessaires pour se lancer du bon pied.  Plus les bénévoles potentiels se sentent confiants et prêts à amorcer leur rôle, plus il leur est facile de participer de plein pied.  Cet outil constitue une excellente façon de rendre l’entraînement plus accessible en permettant aux personnes qui s’y intéressent d’apprendre à leur propre rythme sans avoir à suivre un cours officiel.

Ainsi, nous disons #MerciCoach aux 1,8 million de Canadiens qui font ou ont déjà fait du bénévolat dans le domaine de l’entraînement sportif amateur.  Sans vous, des millions d’enfants canadiens n’auraient pas l’occasion d’apprendre et de jouer dans un contexte sportif.  Vous aimeriez devenir entraîneur?  Vous êtes nouveau dans le domaine de l’entraînement et aimeriez-vous obtenir quelques conseils?  Allez entraîner! constitue un bon point de départ!

 

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le 30 juillet 2018

 

Événements organisés par les bénévoles 101

Peu importe la nature de l’événement que vous planifiez, il y a toujours des procédures à suivre, des permis à obtenir et des risques dont les organisateurs doivent tenir compte. Si vous n’êtes pas un planificateur d’événement professionnel ou un membre d’un organisme officiel, vos responsabilités à titre de bénévole engagé dans l’organisation d’un événement public ne sont pas toujours claires.

Avez-vous songé aux conséquences si jamais vous deviez annuler votre événement? Que feriez-vous si quelqu’un se blessait pendant l’événement?

Cela dit, vous allez de l’avant.  Quelles sont les chances que quelque chose se passe? Et même si quelque chose survenait, vous êtes un bénévole. Vous n’êtes certainement pas responsable… non?
En fait, en tant que personne ou groupe responsable de l’organisation de l’événement, cette responsabilité vous revient. C’est à vous de vous assurer que vous avez minimisé tout risque et que vous avez une couverture adéquate si jamais quelque chose se produit.

Comment savez-vous pour quels risques vous devez planifier?

C’est là que nous entrons en jeu! Nous avons produit une liste de vérification pour la planification d’événements qui énumère les éléments principaux dont les bénévoles doivent tenir compte lorsqu’ils planifient un événement public.

Vous trouverez cette liste ici. Même si elle n’est pas exhaustive, il s’agit d’un point de départ utile pour vous et votre comité de planification. Vous trouverez ci-dessous la description de chaque élément qui figure sur la liste de vérification.

Pré-événement

  • Communiquez avec tous les groupes, organismes et instances gouvernementales  directement ou indirectement engagés dans votre événement pour vous renseigner sur tout règlement ou toute exigence qu’ils pourraient avoir et pour leur faire part de vos besoins.

Sur place

  • Stationnement : Déterminez tout coût associé au stationnement, l’emplacement du stationnement et la capacité limite.
  • Affichage : Assurez-vous que vos affiches sont claires et adéquates afin que vos invités sachent où aller.
  • Zone d’enregistrement : Si les gens doivent s’enregistrer sur place pour participer à votre événement, déterminez à quel endroit l’enregistrement aura lieu et le processus à suivre.
  • Entrée : Est-ce que l’entrée est contrôlée d’une façon quelconque (p. ex., capacité maximale, pré achat nécessaire, liste d’invités exclusive) ou est-ce que l’événement est ouvert à tous et permet aux gens de circuler librement?
  • Billets et prix : Déterminez combien les gens devront payer pour assister à votre événement. Vendrez-vous des billets? Comment les gens achèteront-ils les billets (en ligne, en personne, etc.)? Quelle est votre politique de remboursement?
  • Thème et décor : Quelle allure visuelle et quelle ambiance voulez-vous donner à votre événement? Songez aux décorations, à la musique, au plan de la salle et à l’éclairage requis pour donner vie à votre thématique.

Logistique

  • Plan de la salle : Prévoyez-vous installer des tables? Avoir des places réservées? Avez-vous assez de chaises pour tous les invités? Où seront-elles situées et est-ce qu’il y aura assez de place pour tout le monde? Si vous ne planifiez pas avoir de chaises, songez  à ce que vous ferez pour accommoder les besoins de participants à mobilité réduite.
  • Musique (frais SOCAN) : Y aura-t-il de la musique? Quels sont les frais SOCAN applicables pour votre événement, s’il y a lieu? Ces frais sont-ils déjà prévus le dans les coûts de votre site?
  • Besoins audiovisuels : Sachez quels sont vos besoins techniques au niveau du système de son, de l’éclairage, de la projection, des microphones, etc. Si vous n’avez pas d’expertise dans ce domaine, demandez conseil.
  • Rallonges électriques : L’expérience a démontré que vous aurez probablement besoin d’au moins une rallonge électrique pour votre événement. Comme le disent les Scouts : « Soyez prêts! »
  • Linges de table : Nappes, serviettes ou housses pour chaises.
  • Maître de cérémonie : Il est utile de désigner une personne pour guider l’auditoire au fil de l’événement afin que les participants se sentent bien informés, engagés et à l’aise.
  • Divertissement : Quel type de divertissement offrez-vous à vos invités?
  • Horaire des activités : Cet horaire peut-être aussi flexible ou précis que vous voulez. Le fait d’établir l’horaire et l’ordre des activités aide à garantir que les invités, les bénévoles et les organisateurs savent ce qui se passe et quand.

Gestion des bénévoles : Même si vous êtes vous-même bénévole, une bonne gestion des bénévoles s’avère essentielle à la réussite de vos collègues bénévoles.

  • Description des rôles : Déterminez les exigences et attentes associées à chaque fonction bénévole que vous voulez combler. Ceci permet aux superviseurs et coordonnateurs de bénévoles et aux bénévoles eux-mêmes de comprendre leur rôle et leur contribution à l’événement et vous aide à prévoir toute lacune ou tout dédoublement de responsabilités.
  • Filtrage : Votre événement dessert-il des groupes vulnérables? Vos bénévoles doivent-ils faire l’objet d’une vérification policière? Vos bénévoles ont-ils des compétences ou des intérêts particuliers qui les qualifient particulièrement pour certaines tâches? Vous pouvez en apprendre plus sur le filtrage en consultant le Guide sur le filtrage.
  • Orientation : Où, quand et comment allez-vous fournir à vos bénévoles des renseignements pertinents et des directives avant la tenue de l’événement?
  • Horaire : Établissez un horaire afin que vos bénévoles sachent où aller et quand.
  • Repas : Votre événement se déroulera-t-il à l’heure des repas ou les quarts de travail dureront-ils plus de 4 heures? Pensez à ce que vos bénévoles vont manger. Allez-vous fournir la nourriture, devront-ils apporter de quoi manger ou devront-ils acheter de la nourriture sur place?
  • Reconnaissance : De quelle façon comptez-vous témoigner votre reconnaissance aux bénévoles avant, pendant et après l’événement? Renseignez-vous ici sur La reconnaissance du bénévolat.

Permis requis :

  • Il se peut que vous ayez besoin des permis/certificats/contrats suivants pour pouvoir mener à bien votre événement :
    • Contrat de location; permis d’utilisation de parc; permis de fermeture de rue; permis de service d’alcool; permis de feu ou de feux d’artifice; permis de vendeur; inspections (électrique, sécurité incendie, nourriture, etc.).
    • Un permis de vendeur peut être requis si vous avez l’intention de vendre des biens ou des services dans le cadre de votre événement. Communiquez avec votre municipalité ou l’instance gouvernementale qui convient pour en savoir plus.
  • Il est à noter que certaines demandes de permis peuvent prendre plusieurs semaines à traiter. Assurez-vous de faire votre demande assez longtemps d’avance pour avoir le temps de recevoir votre permis plusieurs jours ou semaines avant l’événement.

Gestion de risques :

  • Rampes et escaliers : Y a-t-il des risques de chute? Votre événement est-il accessible aux personnes à mobilité réduite? Quelles mesures d’adaptation peuvent être prises?
  • Allocation adéquate de temps : Prévoyez assez de temps entre les activités, surtout si vos invités doivent se déplacer d’un endroit à l’autre, de manière à éviter les embouteillages.
  • Espace entre les tables : Assurez-vous de prévoir assez d’espace entre les tables pour permettre aux serveurs avec des plateaux et aux personnes avec des aides à la mobilité (p. ex., béquilles, marchette, fauteuil roulant, etc.) de circuler en toute sécurité entre les tables et à travers la salle.
  • Feux d’artifice et feux de joie : Respectez les directives sur les feux en vigueur le jour de l’événement. Surveillez les conditions météorologiques et le vent et assurez-vous que seuls des bénévoles ou des fournisseurs dûment formés s’occupent des jeux d’artifice ou des feux de joie.
  • Service d’alcool : Assurez-vous que tous les bénévoles et serveurs qui servent des boissons alcoolisées ont les permis nécessaires pour ce faire (si exigés par la loi).Soyez conscients de vos responsabilités mandatées et des lois applicables aux hôtes qui vendent de l’alcool.
  • Plan d’urgence : Votre site est-il doté d’un plan d’urgence? Qu’arrive-t-il en cas de conditions climatiques extrêmes? Quelles procédures vos bénévoles doivent-ils suivre et quelles directives seront communiquées aux invités?

Besoins en matière d’assurance : Certaines choses doivent être prises en compte dans une perspective de couverture d’assurance. Il importe d’obtenir de l’assurance avant la tenue de l’événement. Par contre, vous pouvez aussi contracter de l’assurance jusqu’au jour même de la tenue de l’événement.

  • Limite de responsabilité minimum pour le site : La plupart des sites vous obligeront à assurer l’événement, y compris une limite de responsabilité spécifique. Ceci peut varier selon que votre événement est privé ou public. En général, un endroit exigera une limite de responsabilité de 2 000 000 $.
  • Site nommé à titre d’assuré dans la politique : Faut-il fournir au site un certificat d’assurance le nommant comme un assuré additionnel aux termes de votre politique en cas de perte?
  • Assurance annulation : Ceci vous protégera contre des circonstances imprévues comme des conditions météorologiques inclémentes ou un site jugé inutilisable ou si quelque chose d’autre vous oblige à annuler l’événement. Cette couverture peut vous aider à recouvrer beaucoup de coûts et de dépôts déjà versés.
  • Renonciation à la subrogation : Une renonciation à la subrogation est une clause qu’on ajoute à la police et qui stipule que si la compagnie d’assurance paie une réclamation, elle ne peut recouvrer le coût auprès de la personne responsable de la perte. Par conséquent, la compagnie d’assurance prend plus de risques en ajoutant la clause de renonciation à la police.
  • Assurance responsabilité liée à l’alcool : Ceci est parfois nécessaire, surtout si votre événement a lieu dans un site où les barmans ne sont pas couverts. L’assurance responsabilité liée à l’alcool couvre les réclamations associées au fait de causer l’intoxication d’une personne ou d’y contribuer; à la remise accidentelle de boissons alcoolisée à une personne n’ayant pas l’âge légal pour consommer de l’alcool ou qui est sous l’influence de l’alcool; ou à toute loi, ordonnance ou règle ayant trait à la vente, au don, à la distribution ou à l’usage de boissons alcoolisées.

Chaque événement est unique et les éléments abordés dans cette liste ne s’appliqueront pas nécessairement tous à chacun. Cette liste se veut plutôt un cadre de travail vous incitant à commencer à réfléchir plus à fond au processus de planification de votre événement et à vous sensibiliser davantage aux sortes de risques que vous devez gérer. Bonne planification!

Les membres de Bénévoles Canada ont un accès exclusif à une couverture pour les événements spéciaux  par l’entremise de BMS et du programme d’assurance Sous notre aile. Communiquez avec un courtier dès aujourd’hui pour discuter des options de couverture qui conviennent le mieux à votre événement.

Pour toute question ou  demande de couverture – communiquez avec BMS au 1-844-294-2715 ou par courriel à [email protected].

Vous pouvez aussi obtenir d’autres renseignements en allant à : www.underourwing.bmsgroup.com/fr/home.html

 

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le 26 juin 2018

 

Un format plus allégé pour le Code canadien du bénévolat

Le Code Canadien du BénévolatLe Code canadien du bénévolat est un guide pour mobiliser des bénévoles à tous les niveaux d’un organisme. Il est adaptable à tous les organismes, peu importe la grosseur. Le Code peut vous aider à concevoir, exécuter, évaluer et améliorer votre programme de bénévolat.

Le Code vise à améliorer la participation bénévole à l’échelle du pays. Il promeut une mobilisation des bénévoles significative qui répond à la fois aux besoins des organismes et ceux de leurs bénévoles. Le Code souligne les droits et les responsabilités des bénévoles, avec le bût de favoriser l’engagement mutuellement bénéfique.

Crée en 2001, Bénévoles Canada met régulièrement à jour le Code pour refléter des changements législatifs et démographiques, et l’innovation dans le domaine de l’engagement bénévole. En 2017, Bénévoles Canada a rationalisé les normes de pratique relatives à l’engagement bénévole, réduisant le nombre de normes à dix.

Les dix normes de pratiques dans la dernière version du Code sont :

  1. établissez un lien clair entre les rôles bénévoles et la mission de votre organisme,
  2. intégrez les bénévoles dans les ressources humaines,
  3. adoptez des politiques et des procédures pour appuyer la participation des bénévoles,
  4. évaluez votre stratégie d’engagement bénévole,
  5. identifiez clairement les compétences requises pour chaque rôle bénévole et recrutez des bénévoles provenant de sources diverses,
  6. gérez et atténuez les risques potentiels,
  7. utilisez un processus de filtrage bien défini et transparent,
  8. offrez aux bénévoles des séances d’orientation et de formation,
  9. assurez aux bénévoles une supervision et un soutien adéquats et
  10. reconnaîssez les contributions de vos bénévoles.

Pour vous aider à appliquer les normes de pratique, Bénévoles Canada a crée des listes de vérification avec des étapes détaillées pour chacune des dix normes.

Les membres de Bénévoles Canada ont accès à un outil de vérification en ligne pour évaluer leur programme de bénévolat par rapport au Code. L’outil suggère des prochaines étapes, des outils et des ressources pour améliorer l’impact de votre programme de bénévolat. Celui-ci a aussi été mis à jour. Maintenant il est plus facile à utiliser, vous permet d’enregistrer votre progrès ainsi que de consulter les rapports des vérifications effectuées dans le passé.

Est-ce que votre organisme adopte le Code? Envoyez un courriel à [email protected] pour être ajouté à notre liste des adoptants du Code.

 

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le 29 mai 2018
 

Valorisation du bénévolat : point de vue d’un économiste

Écrit par Pedro Antunes, le Conference Board du Canada

Valorisation du bénévolat - perspective d'un économiste, par Pedro Antunes

Le Conference Board du Canada travaille dans le domaine des prévisions économiques.  Nous produisons des prévisions détaillées relatives au produit intérieur brut (PIB), à l’emploi, au revenu, à la consommation et bien plus pour le Canada et ses régions.  Les entreprises et les gouvernements ont recours à ces prévisions pour planifier ou comparer leurs propres prévisions.  Ainsi, en tant qu’économiste, mon travail se rapporte surtout à l’activité économique mesurable en dollars et en cents, ou plutôt en millions et en milliards de dollars.

L’accent que nous, les économistes, mettons sur la production, le revenu et diverses autres mesures nous donne mauvaise réputation.  Nous sommes critiqués parce que nous excluons de nos analyses tout ce qui ne peut se mesurer en dollars.  En outre, il n’est pas rare que nous soyons accusés d’être incapables de représenter de plus vastes incidences sociales.  C’est pourquoi nous étions ravis lorsque Bénévoles Canada a abordé le Conference Board du Canada afin que nous estimions la valeur du bénévolat.  Plus concrètement, nous devions mesurer la valeur bien réelle des services offerts dans notre économie qui sont absents du PIB et des comptes nationaux.  Voilà une occasion en or de nous racheter : nous ne pensons pas seulement qu’à l’argent!

Lorsqu’il mesure le PIB, Statistique Canada ne tient pas compte de la valeur des transactions non-monétaires.  Toutefois, comme de nombreux Canadiens profitent des avantages et des services associés au bénévolat, nous sommes d’avis qu’il est tout à fait à-propos de mesurer et de comparer la valeur de ces services.

Selon nos estimations, 13,3 millions de Canadiens ont fait du bénévolat en 2017, soit 44 % de la population de 15 ans et plus.  De ce nombre, chacun a accumulé en moyenne près de 156 heures bénévoles.  Ces hypothèses reposent sur les résultats d’un sondage antérieur réalisé par Statistique Canada selon lequel ces chiffres correspondent à 1,1 million d’employés à temps plein, ou, si l’on tient compte des emplois à temps plein et partiel, à 1,2 million de personnes employées.  Bref, il s’agit d’environ 6,5 pour cent de l’emploi total.  À des fins de comparaison, cela équivaut à l’ensemble des employés du domaine de l’éducation.

Compte tenu de cela, nous pouvons affirmer que le bénévolat augmente considérablement la valeur des services offerts au Canada.  Si nous combinons l’effort bénévole aux emplois du secteur sans but lucratif animé par les dons, nous nous retrouvons avec 1,8 million d’emplois — un nombre plus élevé que pour l’ensemble du secteur manufacturier canadien!

Revenons aux dollars et aux cents.  Je suis économiste après tout!  Nous avons calculé la valeur en dollars des heures bénévoles à partir du salaire moyen dans le secteur bénévole, c’est-à-dire 27 $ (un salaire horaire moyen bien inférieur à celui de 35,50 $ pour l’ensemble de l’économie).  Ce faisant, nous avons estimé de manière prudente que le bénévolat ajoute essentiellement 56 milliards de dollars à l’activité économique du Canada.  

J’aimerais revenir au secteur sans but lucratif animé par les contributions volontaires (dons) qui se mesure au moyen du PIB, ouisqu’il implique des transactions monétaires.  À eux seuls, les organismes sans but lucratif animés par les dons contribuent 30,6 milliards de dollars de plus au PIB canadien.  Si l’on combine ce résultat à celui du bénévolat, il s’agit d’une valeur totale de 86,6 milliards de dollars!

Le bénévolat comporte toutefois de nombreux autres avantages.

Les Canadiens font don de leur temps et de leur argent parce qu’ils souhaitent contribuer positivement à leur collectivité.  Et, comme je l’ai mentionné plus haut, ces contributions comportent d’incroyables avantages que nous pouvons mesurer en termes de valeur des services.  Il ne faut toutefois pas oublier que les particuliers retirent beaucoup de leurs expériences de bénévolat, tout comme les organisations qui encouragent leurs employés à faire don de leur temps.

Plusieurs recherches ont montré que le bénévolat pousse souvent les gens en dehors de leur zone de confort.  Il les aide à acquérir de nouvelles compétences commerciales pertinentes et à accroître leur capacité de gain.  Les entreprises promeuvent de plus en plus le bénévolat auprès de leurs employés comme un outil de développement professionnel.

Or, nous ne devrions pas limiter notre pensée ainsi.  Non seulement les employeurs incitent-ils leurs employés à faire du bénévolat en vue d’améliorer leurs compétences, mais également parce qu’ils cherchent de nouvelles façons de contribuer à leur collectivité et de favoriser l’engagement de leurs employés.  En effet, un nombre toujours croissant d’employeurs encouragent le bénévolat en dehors du lieu de travail, car il s’agit d’une manière efficace de contribuer à la résilience d’une société dont nous pouvons tous profiter.

Les études révèlent également que le bénévolat peut améliorer la santé et le bien-être personnel.  Il s’agit effectivement d’une excellente façon d’aider les aînés à demeurer actifs et de favoriser l’engagement à vie des jeunes envers leur collectivité.  Les programmes offerts par les bénévoles renforcent la cohésion communautaire, améliorent les résultats des collectivités en matière d’éducation et de santé, et permettent aux participants et aux bénévoles de vivre des expériences de vie inestimables.

Bref, près de 44 % des Canadiens font du bénévolat, et, ce faisant, déploient un effort de travail non mesuré considérable dans notre économie, tout en offrant des programmes et des services essentiels dans nos collectivités.  Si ces services étaient mesurés, leur valeur s’élèverait aujourd’hui à environ 56 milliards de dollars.  À mon avis, une telle valeur mérite d’être célébrée.

 

Veuillez cliquer sur La valeur du bénévolat au Canada pour lire le rapport complet du Conference Board du Canada.

Pedro Antunes, Conference Board of Canada

 

À propos de l'auteur

Pedro Antunes - Économiste en chef adjoint, Le Conference Board du Canada

Pedro Antunes dirige une équipe d’économistes responsable de la production des nombreux produits de prévisions économiques du Conference Board, ainsi que d’autres rapports et indicateurs économiques concernant le Canada et ses régions. M. Antunes est un porte-parole pour le Conference Board et a fourni des témoignages d'expert devant les comités parlementaires. Il fait de nombreuses présentations sur des sujets économiques et dialogue avec les leaders canadiens, le public et les médias sur les questions importantes pour le Canada.

 

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le 21 avril 2018
 

Le bénévolat : une façon d’agir, une façon de faire...une façon d’être

Écrit par Marian PinskyBlogue: Le bénévolat : une façon d’agir, une façon de faire...une façon d’être; Écrit par Marian Pinsky

Il n’y a rien que j’aime plus qu’un défi.

Donc, quand un représentant de l’Hôpital pour enfants de Montréal a communiqué avec moi pour me dire qu’il avait urgemment besoin d’une équipe de bénévoles pour une course de collecte de fonds Spartan de deux jours qui commencerait à 6 h 30 du matin un jour de fin de semaine et dont le point de départ serait à deux heures de route d’ici, je l’ai immédiatement assuré que je pourrais trouver cinquante bénévoles.

Quoi – cinquante??

C’est là que ça m’a frappé – où diable allais-je trouver, à court préavis, cinquante bénévoles prêts à mettre de côté leurs projets de fin de semaine (et leur sommeil!) pour venir nous joindre aux premières lueurs de l’aube afin de s’occuper de logistique sur le terrain et d’accomplir un travail ingrat dans le cadre d’une course à obstacles extrême?

Mais ha!... j’avais un tour dans mon sac…

Vous voyez, je coordonne des activités pour le compte d’un groupe de jeunes professionnels, des activités comme des randonnées, des cours de cuisine et des sorties au théâtre. Compte tenu du grand enthousiasme dont ces derniers avaient fait preuve dans le passé, je me suis demandé si ceci pourrait servir d’outil de recrutement pour promouvoir le bénévolat auprès de jeunes adultes.

Il fallait essayer!

Mais s’agissait-il d’une épreuve décisive injuste? Est-ce que mon idée se solderait par un frustrant et pathétique échec? Je veux dire, la situation était tout sauf idéale – le travail était physique et le terrain boueux. Les gens devraient travailler une pleine journée et le tout débuterait au lever du soleil.

Peut-être devrais-je viser moins haut et me contenter de leur suggérer de fourrer des formulaires dans des enveloppes ou de trier des boîtes de conserve dans une banque alimentaire locale…

À ma grande surprise, j’ai été inondée d’offres d’aide de la part de personnes qui avaient entendu parler de mon projet de bénévolat actif et qui avaient toujours voulu s’engager – c’est juste qu’elles ne savaient pas comment s’y prendre.

Non seulement avons-nous réussi à recruter un nombre suffisant de bénévoles pour assurer le bon fonctionnement de la première journée – mais nous avons aussi été en mesure d’envoyer un autobus plein de bénévoles pour aider le deuxième jour aussi! 

Cette expérience a mené à la création d’un solide noyau de bénévoles prêts à relever les manches et à se joindre à ma sœur (ma co-conspiratrice et mon bras droit) et moi pour vivre bien d’autres aventures. Et quelles aventures!

Voir les occasions; SAISIR les occasions!

J’ai toujours aimé l’expression carpe diem ou « saisir le jour ». Je crois qu’il y a des occasions dans la vie à ne pas rater. Il faut trouver les occasions qui nous conviennent le mieux et qui nous permettent de contribuer le plus efficacement possible. En tant que bénévole chevronnée, je peux affirmer que les bienfaits sont nombreux et multiformes.

Lancez-vous des défis! Vous ne savez jamais ce que vous pourriez trouver quand vous quittez votre zone de confort : peut-être une nouvelle passion pour le marathon, un organisme dont la mission vous atteint en plein cœur, l’âme sœur… (Ne riez pas; nous avons réussi à créer deux couples jusqu’ici!).

N’attendez pas que les choses viennent à vous - soyez proactifs et saisissez l’occasion! Cela vous donnera la structure, la confiance en soi, l’estime de soi, la nouvelle perspective et l’énergie que vous recherchez.

Faites-en une activité sociale

Lors de conversations avec nos amis bénévoles (maintenant des bénévoles vétérans), ces derniers nous ont dit que ce qui différencie nos activités bénévoles des autres, c’est que nous évaluons les intérêts, les forces et les compétences des gens et leur confions des tâches qu’ils trouvent stimulantes et gratifiantes.

Nos activités bénévoles ont la réputation d’être amusantes, pratiques, stimulantes et bien organisées – et c’est pourquoi les gens reviennent encore et encore. Il ne suffit pas d’avoir une cause convaincante et des personnes bien intentionnées. Je suis toujours frustrée d’entendre parler d’événements mal orchestrés où les bénévoles font du sur-place, ne connaissent pas leur rôle et ont l’impression d’accomplir des tâches futiles qui leur sont confiées par des coordonnateurs qui ne prennent pas le temps de visualiser et de déléguer efficacement les rôles. Ça prend des habiletés et de la clairvoyance pour utiliser à bon escient l’aide volontaire – et c’est une responsabilité que je ne prends pas à la légère.

Faire des choses ordinaires de façon extraordinaire

Chaque événement est organisé dans une optique de renforcement communautaire et dans le but de créer des amitiés entre étrangers, souvent pendant une pause ou un pique-nique après une longue journée de bénévolat. Et les gens sont souvent ébahis de découvrir que nous sommes un groupe d’amis – pas des étudiants qui essaient d’accumuler des heures de bénévolat et pas des employés qui veulent créer des liens par le bénévolat.

Le bénévolat peut vous entraîner dans des projets vraiment cinglés - comme aménager pour l'hiver un camp d’été pour des familles nouvellement arrivées! Râteler l’équivalent de deux terrains de football pour dégager des pistes de randonnée communautaires dans une réserve naturelle! Et la réalisation dont je suis la plus fière jusqu’ici – la livraison de plus de 450 biscuits et 35 cartes faites à la main à un refuge pour femmes en l’honneur de la Journée internationale des femmes.

Mais ce n’est pas juste l’organisation ou la concentration qui rendent les choses spéciales et significatives – c’est aussi l’attitude derrière.  Le bénévolat va plus loin que le simple don de temps; c’est aussi le don de votre compassion. C’est une valeur ajoutée à un événement existant. C’est de mettre vos efforts et vos compétences à profit pour rectifier un tort, récolter des fonds pour une cause sous-financée et démontrer par votre travail – et votre présence! – que les gens ont du cœur.

Et dans ce monde de plus en plus fragmenté, apathique et stressé, le renforcement de la cohésion communautaire n’a jamais été aussi nécessaire.

Avoir le sens de l’aventure

L’expérience nous a appris que plus un défi est fou, plus il est attrayant! Vous avez besoin d’un équipage pour participer à une course charitable de bateaux dragons au lever du soleil sous un ciel incertain? Pas de problème! Vous devez urgemment trouver des bas pour un refuge pour sans-abris pendant le mois le plus froid de l’hiver? On s’en occupe avec nos populaires soirées Jeux et sous-vêtements. Vous avez du mal à trier les dons pour la rentrée scolaire? Notre efficace chaîne humaine est là pour appuyer les programmes de rétention scolaire et de réintégration au travail.

En coordonnant des événements de ce genre, nous nous sommes faits d’incroyables amis qui ont démontré, fois après fois, leur engagement envers nous et notre objectif, qui consiste à créer des collectivités plus branchées, plus empathiques et plus axées sur les gens.

Soyez inarrêtables!

Comme l’ont dit nos amis lors de la course Spartan de l’Hôpital pour enfants, soyez inarrêtables! Le bénévolat nous a exposé à un formidable groupe d’amis, nous a fait vivre des aventures dignes d’un blogue et nous a branchés sur la collectivité d’une façon hautement significative et authentique.

Même si certaines de ces activités étaient indépendamment coordonnées, d’autres se déroulent en affiliation avec des organismes établis qui savent qu’ils peuvent compter sur une équipe solide de bénévoles efficaces et qui ont mis notre numéro en composition abrégée en prévision de futurs événements.

Ce qui nous unit, c’est notre sentiment d’accomplissement commun, la satisfaction de mettre la main à la pâte et notre don de temps, d’énergie et de compétences à une cause pour maximiser l’impact et pour favoriser le renforcement et l’habilitation des collectivités.

Donc, pas de léchage d’enveloppes ou de distribution de dépliants pour ce groupe dynamique! Nous avons de meilleures et de plus grandes choses en tête.

 

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le 20 avril 2018
 

Coordination de la confiance, de la compétence, des liens et des collectivités

Écrit par Samantha Dignam 

Vous êtes-vous déjà demandé comment les bénévoles finissent toujours par aboutir aux endroits qui ont le plus besoin de leurs services? Qui s’assure que toutes les brèches sont comblées, que les événements sont bien coordonnés et que les bénévoles se voient offrir des occasions de contribuer significativement à leur milieu? Dans bien des cas, c’est un coordonnateur ou un gestionnaire des bénévoles qui travaille en arrière-scène! Ces professionnels en gestion de ressources bénévoles constituent un important volet du secteur bénévole. En l’honneur de la Semaine de l’action bénévole, nous voulons aujourd’hui mettre en lumière toute la valeur qu’ils donnent au domaine du bénévolat! 

Nous nous sommes entretenus avec Lola Dubé-Quibell, une coordonnatrice des ressources bénévoles au Bureau de santé publique d’Ottawa. Cette dernière compte plus de 15 ans d’expérience en gestion des bénévoles et toute une vie d’expérience comme bénévole elle-même. Elle nous parle de son rôle, de ses grandes ramifications et de ses effets positifs sur le bénévolat au Canada. 

Quel est son rôle, exactement? Simplement dit, son rôle consiste à répondre à un besoin exprimé en ayant recours à des bénévoles. Dans un contexte de santé publique, on peut penser, par exemple, à une mère qui a des difficultés à allaiter son bébé. Un professionnel de la santé, comme une infirmière, évalue les besoins de la mère, puis communique avec Lola pour trouver une bénévole dûment formée capable de venir en aide à cette mère.

Lorsqu’on a demandé à Lola de faire part d’expériences de bénévolat qu’elle jugeait les plus précieuses dans le cadre de ses fonctions de coordonnatrice, elle  a vite produit une longue liste de récits et de bienfaits. Voici quelques faits saillants : 

  • un réfugié syrien qui a subi un traitement de canal depuis longtemps nécessaire de la part d’un dentiste bénévole, ce qui lui a donné un regain de confiance en soi 
  • un aîné qui a déclaré que son médecin était émerveillé par son progrès suivant une crise cardiaque, progrès  qu’il attribuait aux bénévoles qui l’avaient encouragé à marcher et à faire de l’exercice
  • une bénévole qui a aidé plusieurs mères qui avaient des difficultés à allaiter et qui disait ne pas avoir imaginé que le bénévolat pouvait être aussi amusant
  • un bénévole qui avait besoin d’une recommandation pour être accepté à la faculté de médecine et qui a été accepté

une bénévole qui a envoyé une lettre de remerciement parce qu’elle avait obtenu un emploi en raison de ses expériences bénévoles.

À titre de coordonnatrice facilitant ce genre de connexions, Lola constate et célèbre chaque jour les résultats du bénévolat, pas seulement ceux générés par ses propres efforts, mais aussi ceux observés à travers les yeux des nombreuses personnes qu’elle a aidées à trouver des occasions de bénévolat. Quand on lui demande ce qu’elle  retire de ces expériences, Lola répond : « Grâce à mon expérience comme coordonnatrice des bénévoles, je me sens plus branchée sur ma collectivité et je suis plus consciente de ce que le bénévolat peut contribuer à ses membres ».

D’un point de vue de santé publique, Lola croit que le bénévolat peut aider à régler certaines iniquités au niveau des déterminants de la santé. Les déterminants de la santé sont des facteurs sociaux, économiques et environnementaux – y compris des choses comme le niveau de scolarité, les réseaux de soutien, l’accès aux soins de santé et le niveau de revenu – qui déterminent l’aptitude des gens à vivre en bonne santé. 

Les bénévoles peuvent aider à améliorer ces facteurs. À titre d’exemple, un bénévole dans une bibliothèque peut soudainement avoir accès à des ressources et des connaissances dont il ne soupçonnait auparavant pas l’existence. Une bénévole active dans le domaine du théâtre communautaire est exposée à l’art, à la culture et à de nouveaux réseaux communautaires. Ce ne sont là que quelques exemples qui confirment en quoi l’action bénévole peut enrichir la vie des bénévoles et améliorer leur accès à des choses qui rehaussent leur qualité de vie et  leur santé et qui leur donnent du bonheur. D’autre part, il est également clair que les bénévoles contribuent à la santé des clients qu’ils desservent dans le cadre de leurs fonctions bénévoles.

C’est ce que Lola décrit comme le transfert des connaissances et la mobilité des connaissances. Les bénévoles acquièrent de nouvelles connaissances, un meilleur accès, des compétences et des réseaux et leurs contributions communautaires leur donnent confiance en leurs capacités : connaissances transmises par des professionnels, des formateurs, des coordonnateurs et autres bénévoles. Ils sont ensuite en mesure  de convertir ces nouvelles connaissances en mesures concrètes dans le cadre de leurs activités bénévoles et de les transférer en les partageant avec les gens qu’ils desservent. En outre, chaque bénévole a sa propre sphère d’influence; les choses que les bénévoles apprennent en faisant du bénévolat se ramifient et sont partagées avec des gens qu’ils connaissent dans d’autres sphères de la vie. La valeur du bénévolat fait boule de neige, a une grande portée etson élan prend de plus en plus d’ampleur. 

Les gestionnaires et les coordonnateurs de bénévoles constituent une composante de la grande mosaïque du bénévolat et ils aident à donner le coup d’envoi. Ils excellent dans la capitalisation de la valeur des bénévoles, surtout les connexions, s’assurant que les bénévoles sont placés là où on a le plus besoin d’eux. Merci à Lola de vous avoir donné un aperçu de son rôle. De la part de nous tous, à Bénévoles Canada, merci à tous les professionnels en gestion des ressources bénévoles. Nous célébrons la valeur que vous donnez au monde du bénévolat!!

 

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le 19 avril 2018
 

Bénévoles Canada célèbre la valeur des centres d’action bénévole, car ils renforcent la confiance, la compétence, les liens et la collectivité!

Écrit par Paula Speevak

Les centres d’action bénévole proposent leadership et savoir-faire en matière de bénévolat au sein des collectivités à l’échelle du Canada.  Les 220 centres d’action bénévole locaux portent différents noms, sont de différentes tailles et reflètent les priorités de leurs collectivités respectives. Ils ont quatre objectifs en commun : (1) promouvoir le bénévolat; (2) jumeler des bénévoles à des occasions de bénévolat; (3) renforcer la capacité des organismes à engager leurs bénévoles; et (4) offrir leur leadership pour toute question liée au bénévolat.  Plusieurs centres assument également un rôle étendu, c’est-à-dire rassembleur du secteur sans but lucratif ou contributeur au développement organisationnel.

Les centres d’action bénévole renforcent la confiance des particuliers en les aidant à découvrir les talents et les compétences qu’ils peuvent mettre à profit au sein d’un organisme capable de les encourager à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Les centres d’action bénévole renforcent la compétence des organismes locaux sans but lucratif, c’est-à-dire leur capacité d’engager efficacement leurs bénévoles et de leur offrir des outils, des ressources, des ateliers, des webinaires et du soutien pour différents sujets tels que l’engagement des jeunes, le filtrage, le bénévolat axé sur les compétences et la reconnaissance des bénévoles.

Les centres d’action bénévole renforcent les liens entre les bénévoles et les employés des organismes sans but lucratif au moyen d’événements spéciaux, de cours de formation et d’occasions de réseautage.  Ces liens facilitent le partage des pratiques exemplaires, la promotion de la collaboration et l’identification des problèmes qui requièrent une action collective.

Les centres d’action bénévole renforcent les collectivités en rassemblant les organismes sans but lucratif, les entreprises, les établissements éducatifs et le gouvernement local afin de cibler leurs atouts, d’identifier les enjeux et de relever les défis au moyen d’une approche collective.   

Si vous êtes à la recherche d’un bénévole ou avez besoin d’aide pour votre programme de bénévolat, n’hésitez pas à communiquer avec le centre d’action bénévole de votre région.

Nous tous chez Bénévoles Canada vous félicitons, chers centres d’action bénévole du Canada, pour tous les efforts que vous déployez en vue de renforcer la confiance, la compétence, les liens et les collectivités.

 

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le 18 avril 2018
 

Poursuivre vos passions et trouver votre bût

Écrit par Rosie Krause

Je m’appelle Rosie Krause et je suis candidate à une maîtrise ès arts en Études juridiques à l’université Carleton. Mon diplôme de premier cycle est un baccalauréat ès arts avec distinction en Études de l’enfant avec une mineure en psychologie également obtenu à l’université Carleton. Au cours de ma troisième année d’études de premier cycle, j’ai décidé que je voulais poursuivre des études supérieures et je me suis fait carrément dire par un conseiller que je ne pourrais pas poursuive d’études supérieures, compte tenu de mes notes et de mon manque d’engagement. J’ai donc décidé de démentir cette personne, ce que j’ai réussi à faire. J’ai demandé de l’aide au service aux étudiants, j’ai fait un effort pour mieux connaître mes professeurs et j’ai commencé à m’engager auprès d’organismes sans but lucratif œuvrant auprès des jeunes. 

En deux ans, j’avais accumulé environ 4 000 heures d’expérience de travail pertinente dans le domaine; le bénévolat représentait 95 % de cette expérience. Le reste des heures d’expérience étaient rémunérées, puisque j’avais réussi à obtenir un emploi au sein de l’organisme où je faisais du bénévolat. J’ai travaillé là pendant 3 ans et demi, partant quand j’ai commencé à rédiger ma thèse de maîtrise. Ces expériences m’ont aidé à découvrir ce qui me passionnait et ce qui convenait à mes talents. Le bénévolat améliore la confiance en soi et  nous permet de mettre nos compétences à profit de façon tangible.

Depuis 2015,  je donne des présentations sur l’importance du bénévolat et de l’engagement, surtout dans le cadre du cours sur les toxicomanies de John Weekes, à Carleton J’ai fait du mentorat auprès de nombreux étudiants et je les ai aidés à trouver des occasions de bénévolat au sein de divers organismes. Même s’il est clair que le bénévolat joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de la plupart des organismes sans but lucratif, il est tout aussi important que les bénévoles acquièrent une expérience utile du même coup. Lors de mes présentations, je dis toujours qu’il ne faut être gêné de dire à un organisme ce que vous êtes en mesure de donner et ce que vous voulez retirer de votre expérience bénévole. Le bénévolat vous donne l’occasion de  faire profiter un organisme de vos compétences, de vos connaissances et de votre passion en plus de vous permettre d’apprendre et d’évoluer. Avoir la motivation de grandir et d’apprendre comme bénévole, ce n’est pas seulement acceptable, c’est encouragé.

Un autre point sur lequel j’insiste, c’est le fait que les études postsecondaires offrent une rare occasion d’accéder à des experts dans le domaine qui nous intéresse. Les professeurs sont souvent heureux de discuter de leurs recherches avec les étudiants et de favoriser leur croissance à l’intérieur comme à l’extérieur de la classe. C’est un réel privilège dont beaucoup de gens ne peuvent profiter. Ces connexions peuvent s’avérer essentielles pour cultiver un bon sens du but à atteindre et pour se bâtir un solide réseau au sein de la collectivité. 

Chaque fois que je parle du bénévolat, j’insiste sur la valeur du bénévolat et sur ce qu’il peut nous apprendre sur nous-mêmes. On découvre quel rôle on veut jouer dans le domaine qui nous intéresse. Dans mon cas, le bénévolat m’a rapidement aidé à déterminer que j’avais des affinités pour un domaine des soins de santé aux enfants différent de celui que j’avais choisi au départ. Depuis le jour où j’ai constaté ceci, j’ai toujours cherché des occasions d’essayer de nouvelles choses et de collaborer avec des gens passionnés.

Somme toute, j’aime beaucoup aider les gens dans leurs entreprises et encourager les autres à mieux se connaître et se situer par rapport au monde qui les entoure. Le bénévolat m’a procuré d’innombrables occasions de croissance et j’apprécie grandement la chance qui s’offre de partager mes expériences avec d’autres. 

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le 17 avril 2018
 

L’histoire de la Semaine de l’action bénévole

Écrit par Samantha Dignam 

Bénévoles Canada a peut-être seulement 41 ans d’existence, mais l’histoire de la Semaine de l’action bénévole remonte bien plus loin dans le temps. En fait, la toute première Semaine de l’action bénévole au Canada a été célébrée en 1943, c’est-à-dire il y a 75 ans! Manifestement, les Canadiens reconnaissent depuis longtemps la valeur des bénévoles!

Notre façon de célébrer a quelque peu changé au fil des ans. Tout d’abord, la première Semaine de l’action bénévole s’est déroulée du 12 au 20 septembre plutôt qu’en avril. De plus, son but était très spécifique, c’est-à-dire recruter des femmes pour le service volontaire de guerre. Désignées par les Services de guerre canadien et appuyées par les services volontaires de femmes (W.V.S.), plusieurs grandes villes canadiennes telles que Montréal, Toronto, Vancouver et Winnipeg ont organisé des événements de recrutement afin de sensibiliser la population aux contributions essentielles des femmes à l’effort de guerre.

Près de 20 ans plus tard, les centres d’action bénévole canadiens ont eu l’idée d’organiser un événement annuel afin de rendre hommage aux bénévoles canadiens de tous les secteurs de service. La Semaine de l’action bénévole s’est développée au cours des années 1970 et 1980. En 1987, la Société canadienne des postes a même émis un timbre commémoratif en l’honneur de cette semaine très spéciale. Enfin, en 1990, Bénévoles Canada a décrété que la Semaine de l’action bénévole se tiendrait en avril dans toutes les collectivités du pays. 

Depuis, la Semaine de l’action bénévole est l’occasion de souligner annuellement les contributions des bénévoles à leurs collectivités, de sensibiliser la population à la valeur ajoutée du bénévolat, et de remercier les bénévoles de leur temps, de leur énergie, de leur engagement et de leur bienveillance. Les bénévoles constituent une ressource inestimable.  Sans eux, plusieurs organismes canadiens ne pourraient desservir leurs collectivités aussi efficacement. Par-dessus tout, les bénévoles favorisent une culture de sollicitude dans laquelle les gens se soucient de leurs voisins et trouvent du temps pour améliorer leurs collectivités. Voilà un élément important digne d’une célébration!

Maintenant que la Semaine de l’action bénévole est bien établie, les centres d’action bénévole, les organismes sans but lucratif, les groupes de service informels, les employeurs qui appuient le bénévolat, les groupes scolaires et bien plus encore soulignent la Semaine de l’action bénévole en organisant des événements de reconnaissance pour leurs bénévoles. Chaque année, Bénévoles Canada choisit un thème et propose des ressources afin d’aider les gens à organiser leurs célébrations. Et quelles célébrations! Des concours de photos aux grands galas en passant par les cartes de remerciement et les barbecues d’appréciation, tout le monde souligne cette semaine spéciale à sa manière. L’important est de rendre hommage aux bénévoles et de les remercier.

Depuis les 15 dernières années, le Groupe Investors collabore avec Bénévoles Canada à titre de commanditaire principal de la Semaine de l’action bénévole. Cette association s’est étendue au-delà de la campagne pour inclure la réalisation de recherches sur les différentes façons dont les bénévoles souhaitent être reconnus, ainsi que l’élaboration de stratégies de reconnaissance à l’année longue. Dans le cadre de sa stratégie générale de responsabilité sociale, le Groupe Investors a mené la charge en ce qui a trait à la reconnaissance de l’importance que revêt le bénévolat pour les Canadiens.

Au fil des ans, nous avons souligné la passion des bénévoles canadiens autant que leurs contributions et leur incidence positive. Nous avons constaté l’effet d’entraînement de leurs efforts au sein de nos collectivités; l’important message qu’ils lancent de par leur service; les belles ombres qu’ils créent en se rendant là où on a le plus besoin d’eux; et leur soutien inébranlable au sein des collectivités. Nous célébrons maintenant la valeur qu’ils ajoutent à nos vies en renforçant la confiance, la compétence, les liens et la collectivité. La Semaine de l’action bénévole est l’occasion de reconnaître les nombreuses contributions des bénévoles canadiens, et, par-dessus tout, de leur dire merci. Nous sommes ravis qu’une tradition de 75 ans continue de prendre de l’ampleur en 2018 et espérons qu’il en sera ainsi encore longtemps. 

 

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le 16 avril 2018
 

Les activités de bénévolat appuyé par l’employeur d’un seul jour profitent-elles aux partenaires communautaires?

Écrit par Eric Shirley 

Le bénévolat appuyé par l’employeur (BAE) se définit comme toute activité engagée par un employeur pour encourager et inciter ses employés à faire du bénévolat dans leur milieu. 

Les employeurs peuvent avoir recours à une multitude d’approches et de stratégies pour mobiliser leurs employés. Les employeurs peuvent déclarer certains jours de travail  Journée de service à l’échelle de l’entreprise, offrir des horaires souples et des programmes de récompense et même  encourager le microbénévolat. Les employeurs ont tout intérêt à favoriser le bénévolat puisque 68 % des Canadiens préfèrent travailler pour une entreprise avec une solide culture de bénévolat que pour une entreprise qui n’en a pas.

La forme de BAE la plus courante permet à un groupe d’employés se rendent chez un partenaire communautaire pour accomplir une tâche pratique pendant toute une journée ou une demi-journée. La nature de la tâche dépend du partenaire communautaire, mais se traduit souvent par des projets de nettoyage à l’extérieur, le service de repas ou l’emballage d’articles pour distribution.

Du côté des partenaires communautaires, les bienfaits associés aux occasions de bénévolat d’un seul jour sont parfois mis en doute. Certains partenaires en profitent pour promouvoir leur mission, qu’il s’agisse de répondre à des besoins au quotidien ou de mener à bien un projet qui ne serait pas réalisable sans l’apport d’employés et de fonds de la part de l’entreprise. Par contre, certains organismes communautaires sont d’avis que la planification et la gestion de groupes d’employés imposent une charge indue à leurs ressources humaines déjà surchargées, que les projets ont peu d’impact et que l’éternel souhait d’un partenariat à long terme avec l’entreprise se matérialise rarement. De fait,  les recherches menées par Bénévoles Canada indiquent que l’acceptation – ou le rejet – d’une demande de participation d’employés bénévoles n’est quasiment jamais pris en compte dans les décisions de l’entreprise relatives aux dons et au parrainage.

Certains partenaires communautaires n’ont pas avantage à offrir des occasions de bénévolat d’un seul jour en raison d’un manque d’espace ou de la nature de leur mission. Dans d’autres cas, nous proposons un réalignement. Au lieu de percevoir l’occasion uniquement comme une interaction avec une personne morale, ils doivent voir les éventuels bénévoles comme des membres de la collectivité. À mesure que la notion de responsabilité sociale individuelle prend prise, les employeurs permettent de plus en plus à leurs employés d’organiser des journées de bénévolat, plutôt qu’un modèle de haut en bas. La plupart du temps, le bénévole qui cherche une occasion de bénévolat est passionné et a grandement à cœur d’appuyer la mission de votre organisme. 

La composition du groupe de bénévoles sera probablement diversifiée. Certains n’auront peut-être jamais fait de bénévolat ou, du moins, pas depuis l’école secondaire, et les motivations de chacun seront différentes – certains auront peut-être donné leur nom juste pour être sociables. Selon Statistique Canada, seulement 44 % des Canadiens ont fait du bénévolat en 2012.  L’expérience de bénévolat d’un seul jour encourage ces employés à se renseigner sur leur collectivité, à adopter un comportement plus sociable, à découvrir les joies de l’altruisme et, possiblement, à trouver une cause qui les passionne et à continuer de faire du bénévolat. Dans le cas de certains employés, cette expérience pourrait devenir le point de  départ d’un engagement bénévole à long terme auprès de votre organisme. 

Au minimum, les bénévoles appuyés par l’employeur peuvent en apprendre plus sur le partenaire communautaire et  sur les personnes à qui ils viennent en aide. Le cofondateur de Realized Worth,   Chris Jarvis, divise les expériences de bénévolat de groupe en deux catégories : transactionnelles et transformationnelles. Le fait de communiquer efficacement l’importance de la tâche accomplie par les bénévoles et d’expliquer qui en profite élève l’expérience et  la rend transformationnelle. 

De toutes ces façons, le bénévolat appuyé par l’employeur est en mesure d’incarner chacun des éléments que nous reconnaissons cette année avec le thème de la Semaine de l’action bénévole « Célébrons la valeur du bénévolat – Renforçons la confiance, la compétence, les liens et la collectivité ». En optant pour un modèle qui met l’accent sur la qualité de l’expérience des bénévoles plutôt que de considérer le tout comme une  étape qui renforce la relation avec l’employeur, les organismes communautaires ont tout intérêt à examiner la demande de bénévolat en déterminant en quoi l’activité peut leur être profitable et en quoi elle peut encourager l’engagement des citoyens. 

 

le 15 avril 2018
 

Les valeurs et la valeur du bénévolat…. tant de choses à célébrer

Écrit par Paula Speevak

Le bénévolat reflète nos valeurs – ce qui nous tient à cœur, notre vision pour la collectivité, notre notion de justice et notre sens de responsabilités à l’égard de la planète et de ceux avec qui nous la partageons. Le bénévolat génère aussi de la valeur pour les organismes, les quartiers, les entreprises, la société et les bénévoles eux-mêmes. Le bénévolat s’inscrit au carrefour de ce que nous valorisons et de la valeur que nos gestes créent derrière la Roue de la valeur du bénévolat.

Comment démontrer la valeur complexe du bénévolat? Il est devenu habituel d’utiliser une formule de remplacement salarial en multipliant le nombre d’heures de bénévolat par un taux horaire (utilisant le salaire minimum ou le taux salarial de l’entreprise) pour produire une valeur monétaire correspondant aux heures de bénévolat.  D’autres ont tenté de calculer la juste valeur marchande pour les services offerts (une séance de tutorat, la livraison d’un repas, l’animation d’une séance de planification stratégique). Même si on calcule en milliers, en millions ou en milliards de dollars la valeur en temps et en services du bénévolat, ces chiffres ne donnent qu’un aperçu de la vraie histoire.

Le conseil d’administration de Bénévoles Canada a adopté l’énoncé de politique suivant en 2010 :

Bénévoles Canada reconnaît la nécessité de démontrer une mesure claire de la valeur du temps bénévole et des programmes de bénévolat et, ce faisant, valoriser les diverses formes du bénévolat. La détermination de l’impact du bénévolat est complexe et multidimensionnelle. Bénévoles Canada croit que toute mesure de la valeur de l’engagement bénévole doit être enchâssée dans un contexte de rentabilité sociale qui englobe des mesures quantitatives et qualitatives. Ces deux aspects de la mesure doivent être jugées également valides et convaincantes et chaque mesure isolée de l’autre brosse un tableau incomplet de la valeur réelle de la contribution des bénévoles. 

 

Valeur pour les organismes :

Les bénévoles donnent beaucoup de valeur aux organismes grâce à leur leadership et leur gouvernance. Ils aident à déterminer des orientations stratégiques, à récolter des fonds, à créer des alliances et à surveiller les finances. Les membres de conseils d’administration peuvent rehausser le profil d’un organisme, ouvrir des portes et faire valoir les perspectives pertinentes de membres et de parties intéressées. La valeur du rôle des bénévoles au sein de conseils d’administration va bien au-delà du nombre d’heures investies à préparer les réunions et à y assister. Les bénévoles font  aussi profiter les organismes de leurs compétences culturelles, les habilitent à desservir des groupes variés et créent des ponts vers de nouvelles collectivités. La valeur de cet engagement excède grandement le simple don d’heures bénévoles. Et, bien sûr, beaucoup de bénévoles offrent aussi des services directs qui renforcent l’impact de leurs programmes.

Valeur pour les quartiers :

Les associations de quartier officielles et informelles constituent des plateformes qui permettent aux gens de façonner les lieux et les espaces où ils vivent, travaillent et jouent. Les régions où le degré d’engagement communautaire est le plus grand tendent à être des milieux de vie plus sécuritaires et résilients. Que nous définissions la valeur à la lumière de concepts comme le capital social ( la valeur des gens qui créent des liens entre eux et qui érigent des ponts vers la collectivité en général) ou d’une cartographie des atouts (espace, ressources, engagement et talents des gens) le bénévolat a une grande valeur qui va bien au-delà des heures investies à nettoyer des parcs de quartier, à faire cuire des hamburgers à un barbecue communautaire ou à participer au club des devoirs. 

Valeur pour les entreprises :

Un tiers des 12,7 millions de bénévoles canadiens disent avoir obtenu un appui de la part de leur employeur  (temps rémunéré pour faire du bénévolat, activités de bénévolat de groupe, dons à des organismes pour lesquels ils font du bénévolat, etc.).  En  plus de venir en aide à la collectivité, les programmes de bénévolat des employés aident les entreprises à recruter de grands talents,  renforcent l’engagement des employés, améliorent les lieux de travail et rehaussent leur profit et leur crédibilité. La valeur pour les entreprises va bien au-delà du coût des heures de bénévolat des employés.

Valeur pour la société :

Les bénévoles mènent d’importantes campagnes de politiques publiques qui ont de grandes répercussions sur la société, y compris dans des domaines comme la conduite en état d’ébriété, l’aide en fin de vie et l’emploi de pesticides dans les lieux publics. Ces changements législatifs ont des répercussions sur la santé et le bien-être des gens et ils sauvent des vies. La valeur des bénévoles va bien au-delà des heures passées à rencontrer des politiciens, à organiser des ralliements et écrire à des décideurs.

Valeur pour les bénévoles :

Même si les bénévoles donnent beaucoup de temps à leurs collectivités, beaucoup disent aussi en tirer des bienfaits, comme acquérir de nouvelles compétences, prendre de l’expérience, se sentir branchés sur leur collectivité et avoir une meilleure estime de soi. Beaucoup de bénévoles attribuent leur réussite au niveau des études et de la carrière aux liens qu’ils ont créés dans le cadre de leur travail bénévole. Les études démontrent que le bénévolat améliore la santé cérébrale et prévient l’isolement social des adultes âgés. Ces bienfaits vont bien au-delà des heures que les bénévoles consacrent à leurs collectivités.  

La Roue de la valeur du bénévolat a été conçue pour illustrer les nombreuses valeurs  associées au bénévolat et pour vous aider à explorer le grand nombre d’études, d’outils et de ressources portant sur la valeur du bénévolat.

 

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le 10 avril 2018
 

Bonne Semaine de l'action bénévole - Paula Speevak (PDG et présidente)

National Volunteer Week shines a light on the 12.7 million Canadians who volunteer their time. We are Celebrating the Value of Volunteering in building confidence, competence, connections and community. 

Au nom de Bénévoles Canada, Groupe Investors, et le réseau des 220 centres d'action bénévoles, nous vous souhaitons une bonne Semaine de l'action bénévole. Nous célébrons la valeur du bénévolat - en renforçant la confiance, la compétence, les liens et la collectivité.

Aux 12.7 millions bénévoles au Canada, MERCI!!!!

On behalf of Volunteer Canada, Investors Group, and the 220 volunteer centres, thank you to Canadians who volunteer in every region and around the globe! 

Thank you! Merci!

 

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le 15 mars 2018
 

Célébrons la valeur du bénévolat dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole de 2018

La Semaine de l’action bénévole constitue le moment idéal pour célébrer les bénévoles. Joignez-vous à Bénévoles Canada et au Groupe Investors du 15 au 21 avril pour reconnaître les efforts des 12,7 millions de bénévoles canadiens qui aident à rendre nos collectivités plus confiantes, plus compétentes et plus branchées les unes sur les autres. La thématique de cette année met l’accent sur la valorisation des bénévoles.

La magie du bénévolat tient au fait qu’il crée de la valeur pour tous, des individus aux familles, en passant par les organismes et les collectivités.

Les bénévoles eux-mêmes tirent profit de leur don de temps en acquérant de nouvelles compétences, en créant des liens, en revendiquant en faveur de causes qui leur tiennent à cœur et en apprenant des autres. Beaucoup de bénévoles vous diront qu’ils retirent plus qu’ils donnent – et ils donnent beaucoup.

En 2013, les bénévoles canadiens ont investi près de deux milliards d’heures dans leurs collectivités, récoltant des fonds, organisant des événements, siégeant sur des comités,  entraînant des jeunes, conseillant des gens et plus encore. Leurs efforts équivalent à près d’un million d’heures d’emplois à temps plein.

L’engagement bénévole joue un rôle essentiel dans l’édification de collectivités fortes et branchées. Les effets de l’action bénévole sont diversifiés et ses ramifications sont énormes.

Cette année, nous demandons aux Canadiennes et Canadiens de réfléchir à l’impact des bénévoles sur leur qualité de vie. Célébrez la Semaine de l’action bénévole en remerciant un bénévole qui a fait une différence dans votre vie et dans celle de votre collectivité.

Bénévoles Canada  a produit une trousse de la campagne pour vous aider à planifier vos activités d’appréciation des bénévoles. La trousse comprend des gabarits et des conseils utiles sur les médias sociaux, les relations gouvernementales et médiatiques, la planification d’événements ainsi que diverses applications graphiques, y compris une affiche, une carte de remerciement et un certificat de reconnaissance. Vous pouvez également consulter la boutique en ligne de la Semaine de l’action bénévole pour acheter des affiches, des cartes de remerciement et autres articles de reconnaissance. 

 

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le 14 février 2018
 

Comment combattre le blues de l’hiver?  Faites du bénévolat!

 

Comment combattre le blues de l'hiver? Faites du bénévolat!Comme l’hiver canadien peut être long et froid, il peut être tentant d’hiberner autant que possible en dehors de nos obligations professionnelles ou scolaires.  Une façon de survivre à l’hiver de manière agréable – et, du même coup, de combattre le trouble affectif saisonnier – est de redonner à la collectivité.

Non seulement le bénévolat contribue à améliorer la vie dans votre collectivité, mais il améliore également votre santé mentale.  Selon l’étude Doing Good is Good for You: 2013 Health and Volunteering Study, le bénévolat peut réduire votre niveau de stress, vous aider à vous sentir en meilleure santé physique et accroître votre degré de satisfaction générale.

Par ailleurs, le bénévolat vous permet de créer des liens au sein de votre collectivité et de faire de nouvelles rencontres.  Le fait de côtoyer d’autres personnes peut améliorer votre humeur et vous aider à combattre l’isolement social.  Grâce au bénévolat, vous rencontrerez des gens qui vous ressemblent et se passionnent pour les mêmes causes que vous.

Enfin, le bénévolat peut vous aider à acquérir de nouvelles compétences ou à vous perfectionner, ce qui fera de votre hiver une saison des plus productives.  D’ailleurs, le bénévolat axé sur les compétences met en valeur la relation mutuellement avantageuse entre bénévoles et organismes.

S’il fait trop froid pour quitter votre domicile, plusieurs organismes proposent des occasions de bénévolat virtuel auxquelles vous pouvez prendre part du confort de votre foyer.  Grâce à la technologie, il existe maintenant plusieurs façons d’appuyer un organisme sans se rendre physiquement sur les lieux.

Pour trouver l’occasion de bénévolat hivernal qui vous conviendra le mieux, communiquez avec le centre d’action bénévole de votre région.  Les jeunes de 15 à 30 ans peuvent également utiliser notre outil de jumelage en ligne.

 

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